050 - Météorologie SPÉCIALE TÉLÉPILOTE
(Contenu exact de ce document accessible en compte Premium )Le Mistral est un vent synoptique accéléré par des conditions locales ; c'est un vent du Nord, associé à une dépression sur l'Italie et un anticyclone sur l'Espagne, qui subit une accélération par effet Venturi (effet entonnoir : la pression va diminuer mais la vitesse du vent va fortement augmenter) dans la basse vallée du Rhône entre les Alpes et le Massif Central. Il peut atteindre une vitesse moyenne de 40 kt avec des pointes pouvant dépasser 60 kt. Il se prolonge en mer au large de la Provence en restant fort du fait que les frottements réduisent moins l'intensité du vent que sur terre.
La température du point de rosée est la température à partir de laquelle de la vapeur d'eau pourrait se condenser en rosée ou en brouillard. Le vent qui se lève ou le réchauffement de l'atmosphère permettront de faire disparaitre le brouillard, ou de le transformer en stratus.
La Tramontane désigne un vent du Nord-Ouest froid et qui souffle dans le Bas-Languedoc et le Roussillon. L'effet de Foehn produit par la chaîne des Corbières et la barrière Montagne Noire - Cévennes dégage le ciel de ses nuages mais ne réussit pas à faire perdre le caractère froid du vent.
Brise de mer et de terre :
- La brume : On dit qu'il y a de la brume quand la visibilité est comprise entre 1 km et 5 km.
Brise de vallée montante et descendante :
Elle est prolongée par un thalweg, qui est un axe (ou vallée) de basses pressions.
Paramètre de l'atmosphère standard OACI :
A partir de 5000 ft, il faut monter de 50 ft pour perdre 1 hPa.
Aussi, on peut dire qu'en prenant de l'altitude, la diminution de la pression atmosphérique est plus importante dans les basses couches qu'en altitude.
L'atmosphère :
Entre les anticyclones et les dépressions, on trouve des vastes étendues où la pression atmosphérique varie très peu, appelées 'marais barométriques'.

- du givrage : les nuages convectifs ont un fort potentiel givrant.
On verra d'abord arriver un front chaud, qui annonce une détérioration des conditions météorologiques : son passage est caractérisé par des fortes précipitations sous forme d'averses (Nimbostratus), vous aurez donc du mauvais temps qui arrive, jusqu'au lendemain du passage du front froid.
Dans la troposphère, on a une décroissance moyenne de température par tranche de 1000 ft d'environ 2°C.
Cette atmosphère 'type' monte jusqu'à 11000 m (c'est la fin de la troposphère marquée par la tropopause).

- L'effet de foehn : Il se créé un effet de foehn lors de l'assèchement d'une masse d'air humide et de son réchauffement lors du passage d'un relief. Il se forme alors un trou de ciel bleu dans la couverture nuageuse créé par ce phénomène.
- L'onde de relief (vent perpendiculaire au relief) :
Retenez que L'OACI (l'Organisation de l'Aviation Civile International) donne pour l'atmosphère standard une diminution de température de 2°C par 1000 pieds (ft), ce qui correspond à 6,5°C par 1000 m.
Une fois passé la crête, il va redescendre et engendrer des rabattants du côté de sous le vent, à proximité du sol, ces rabattants seront accompagnés de 'rotors' :
L'atmosphère se compose d'environ 78% d'azote, 21% d'oxygène et 1% d'argon et des miettes d'autre gaz.... mais en altitude, on relève une grande concentration d'ozone.
- de la foudre : associée aux CB et aux orages, on en connaît 3 types : foudroiement intra-nuage, foudroiement inter-nuages et foudroiement nuage-sol (le plus sévère).
Les nuages :
- de la grêle : phénomène moins fréquent mais très dangereux.
Le cumulonimbus (Cb) est un nuage qui engendre des courants verticaux ascendants et descendants.
- du cisaillement : on parle de cisaillement lors d'une brusque variation spatiale très marquée de direction ou de vitesse du vent, sur une échelle réduite, générant de la turbulence forte et très locale. Les conséquences sont une modification brutale de la trajectoire de l'aéronef.
Les fronts découlent des perturbations océaniques dans nos latitudes tempérées (Europe), ces perturbations arrivent depuis l'Atlantique, elle traverse la France en 3 à 6 jours. Le ciel sera couvert, gris et pluvieux.
La pression atmosphérique diminue donc avec l'altitude, on retient généralement une baisse de pression d'un hectopascal à mesure que l'on monte de 28 ft (pieds) dans les basses couches de l'atmosphère (28 ft c'est environ 10m).
La dépression autour de laquelle s'enroule les fronts chauds et froids, tournent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère Nord. Comme son nom l'indique, c'est une zone de basse pression.
A l'inverse, l'anticyclone est une zone de haute pression, généralement avec un vent faible, un ciel dégagé. Il est prolongé par une dorsale, qui est un axe (ou crête) de hautes pressions.
- Le mistral et tramontane :

Le vent soulevé par la pente de la montagne, monte et descend une fois passé la montagne, à la manière d'une onde radio. Il se produit un écoulement ondulatoire, avec création de nuages lenticulaires.
- Le brouillard et évolution de celui-ci : On parle de brouillard quand la visibilité est inférieure à 1 km. Quand la température extérieure etg la température du point de rosée sont très proches l'une de l'autre, le brouillard se forme.




A partir de 10000 ft, c'est 100 ft pour perdre 1 hPa.
Plus on monte en altitude dans la troposphère (partie de l'atmosphère située entre la surface terrestre et une altitude d'environ 8 à 15 km), plus la pression atmosphérique diminue. Il en va de même pour la température et la densité de l'air.

La vitesse moyenne de déplacement d'une perturbation est de 25 kt.
Les Cumulonimbus (CB) se développent lors de situation à forte instabilité verticale, ils sont porteurs d'orages. On y rencontre dans, et à proximité :
Disposition des nuages dans l'atmosphère :
La température en atmosphère standard au niveau de la mer est de 15°C.
- une réduction de visibilité : averses de forte (voire très forte) intensité de pluie, de grêle, de grésil, sont des éléments réduisant considérablement la visibilité. Il ne s'agit pas de brouillard.
Les orages et le Cumulonimbus :
Les fronts :
Vents et phénomènes locaux :

La pression en atmosphère standard au niveau de la mer est précisément de 1013,25 hPa.